« Tu ne prononceras pas le nom du Seigneur ton Dieu en vain »

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Bien que les pécheurs comme moi prennent parfois des libertés avec le troisième commandement, je soumets que les politiciens sont les pires contrevenants. Je suis agacé par la manière dévergondée et imprudente de certains candidats de traduire le langage de la campagne avec des nuances religieuses. Beaucoup d'entre eux prétendent que leurs décisions de solliciter une fonction publique n'ont été finalisées qu'après avoir recherché et discerné la direction divine. Cette posture, calculée pour gagner la sympathie du troupeau religieux, est d'abord grevée d'un problème de crédibilité, surtout si l'on connaît la réputation des candidats. Pire encore, l'implication est que ces dirigeants sont les oints et méritent donc le soutien du peuple.





Certes, les politiques ne sont pas les seuls coupables de cela. De temps en temps, j'entends des remarques désinvoltes sur la piété prononcées à l'improviste et de mauvais goût par des candidates à la beauté, des stars du basket-ball et des débutants du showbiz. Interrogés sur leurs chances en compétition, ils répondent avec désinvolture et sans aucun sens de révérence ou de piété, bahala na si God. Ils pensent que la langue est à la mode et mignonne mais, à mon avis, elle est licencieuse et dérangeante.

La dernière personnalité politique à utiliser le nom du Seigneur en vain n'est rien de moins que le président lui-même qui a déclaré qu'il laissait à Dieu la décision de se présenter ou non à la vice-présidence. Ah bon? Est-ce la même personne qui implore maintenant la direction spirituelle de quelqu'un qu'il appelait autrefois un Dieu stupide ? En se basant sur des métaphores imprudentes précédentes, il est difficile de dire s'il s'agit d'une blague ou d'une simple hypocrisie.



À maintes reprises, le président s'en est tiré avec des blagues obscènes et des blasphèmes. C'est dégoûtant de voir le crieur public et contorsionniste du Palais imposer à nouveau le même genre de propagande. On nous a déjà eu. J'espère que nous sommes devenus plus sages. Comme le dit une citation populaire, trompez-moi une fois, honte à vous, trompez-moi deux fois, honte à moi.Maire Isko : Tout à gagner, tout à perdre Des compagnons de lit séparés ? De quoi souffre l'éducation aux Philippines

JOSE B. MAROMA JR.
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