LISTE : 24 films en compétition pour Cannes Palme d'Or 2021

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La Dépêche française de Wes Anderson. Image : The Walt Disney Company France via AFP





Voici les 24 films en lice pour la Palme d'Or au retour du Festival de Cannes du 6 au 17 juillet, avec un jury dirigé par le réalisateur américain Spike Lee.

« Annette » de Leos Carax, France



Adam Driver et Marion Cotillard incarnent un couple de célébrités glamour dont la vie est bouleversée par l'arrivée de leur premier enfant.

Le premier film en une décennie de l'auteur Carax est également le premier en anglais de l'esprit français excentrique derrière les favoris de l'art et essai Holy Motors et The Lovers on the Bridge.Kylie Padilla emménage dans une nouvelle maison avec ses fils après sa séparation avec Aljur Abrenica Jaya fait ses adieux à PH et s'envole pour les États-Unis aujourd'hui pour 'commencer un nouveau voyage' REGARDER: Anne Curtis jaillit d'Erwan Heussaff, bébé Dahlia préparant le petit-déjeuner ensemble



« The French Dispatch » de Wes Anderson, États-Unis

Les cinéphiles ne peuvent jamais en avoir assez de Wes Anderson, et on peut compter sur sa dernière babiole originale pour des décors et des plans plus obsessionnels, la nostalgie du XXe siècle, la disharmonie familiale et Bill Murray.



Plus encore plus de mégastars dans la ménagerie d'Anderson sous la forme de Timothée Chalamet et Benicio Del Toro, et une configuration – des correspondants étrangers en France – qui est susceptible de bien jouer avec les critiques à Cannes.

« Benedetta » de Paul Verhoeven, Pays-Bas

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De Robocop à Basic Instinct en passant par Starship Troopers, le réalisateur néerlandais Paul Verhoeven a toujours fait la distinction entre le schlock criard et le génie cinématographique. Son dernier conte raconte une aventure lesbienne dans un couvent du XVIIe siècle, avec Virginie Efira et Charlotte Rampling.

« Un héros » par Asghar Farhadi, Iran

Le célèbre réalisateur iranien Asghar Farhadi a travaillé dans plusieurs langues mais retourne dans son pays natal pour son dernier, dont les détails sont rares. Il a remporté des prix partout, notamment des Oscars pour Une séparation et Le vendeur, qui a également remporté le prix du meilleur scénario à Cannes.

‘Tout s’est Bien Passe’ (Everything Went Fine) by Francois Ozon, France

Mettant en vedette les stars françaises Sophie Marceau et Charlotte Rampling, le réalisateur français prolifique et éclectique François Ozon raconte l'histoire d'une femme à qui son père a demandé de l'aider à mourir.

« Trois étages » par Nanni Moretti, Italie

Exactement 20 ans après avoir remporté la Palme d'or avec La Chambre du fils et neuf ans après avoir présidé le jury principal à Cannes, Moretti est de retour avec sa toute première adaptation d'un roman, qui met en scène trois familles qui vivent sur trois étages différents, en trois chapitres.

‘Titane’ by Julia Ducournau, France

Avec l'acteur vétéran français Vincent Lindon, Titane est le deuxième long métrage après Grave du spécialiste des films d'horreur Ducournau, qu'elle aurait écrit en six semaines entre deux blocages de COVID-19.

« Red Rocket » de Sean Baker, États-Unis

La comédie dramatique du cinéaste indépendant Baker présente Simon Rex en tant que star du porno démesurée qui retourne dans sa ville natale au Texas, où il n'est pas très bien accueilli, et espère s'appuyer sur le succès du projet Florida.

« Grippe de Petrov » par Kirill Serebrennikov, Russie

Une balade alcoolisée d'un dessinateur et de son ami dans la Russie post-soviétique fait revivre des souvenirs d'enfance qui se confondent avec le présent. Serebrennikov ne peut pas assister à Cannes en raison d'une condamnation pénale, largement considérée comme une punition pour ses opinions politiques.

« France » de Bruno Dumont, France

Le réalisateur audacieux adapte un roman de Charles Péguy, tué pendant la Première Guerre mondiale, le mettant à jour pour retracer la disgrâce d'un grand reporter de télévision dans la France contemporaine.

« Nitram » de Justin Kurzel, Australie

Après une adaptation à succès de Macbeth avec Michael Fassbender et Marion Cotillard et une adaptation moins réussie du jeu vidéo Assassin's Creed, le réalisateur australien examine les événements qui ont précédé la fusillade de masse de Port Arthur en Tasmanie qui a conduit à des réformes du contrôle des armes à feu.

« Mémoire » par Apichatpong Weerasethakul, Thaïlande

Tilda Swinton joue dans le premier film en anglais du réalisateur à combustion lente. Cela survient 11 ans après avoir remporté la Palme d'or pour l'oncle Boonmee qui peut se rappeler ses vies antérieures. Tourné en Colombie, Memoria suit une horticultrice écossaise alors qu'elle essaie de comprendre des sons étranges dans la nuit.

'Lingui' de Mahamat-Saleh Haroun, Tchad

Situé dans la banlieue de N'Djamena, Lingui raconte l'histoire d'une adolescente dont la grossesse non désirée la met en conflit avec les traditions et la loi de son pays. Haroun vit en France, mais la plupart de ses films ont été produits dans son pays natal, le Tchad, qu'il a quitté lors des troubles des années 1980.

‘Paris 13th District’ by Jacques Audiard, France

Audiard a remporté la Palme en 2015 pour Dheepan, mais est surtout connu à l'étranger pour The Prophet et Rust and Bone. Son dernier est basé sur trois romans graphiques de l'auteur américain Adrian Tomine et se déroule dans un quartier mixte de Paris. Il met en scène quatre jeunes qui sont tantôt amis, tantôt amants et tantôt les deux.

« The Restless » de Joachim Lafosse, Belgique

Avec Leila Bekhti et Damien Bonnard, le film raconte l'histoire d'un couple stressé par le personnage de Bonnard souffrant de trouble bipolaire, et qui fait de son mieux pour protéger son enfant.

« The Divide » de Catherine Corsini, France

Deux décennies après l'entrée en compétition de son film Replay, Corsini revient avec un drame sur un couple coincé dans un hôpital assiégé lors d'une violente manifestation parisienne inspirée du mouvement des Gilets jaunes.

« La pire personne du monde » par Joachim Trier, Norvège

Film sur l'amour et ses complications, le dernier de Trèves conclut une trilogie accidentelle de films basés à Oslo explorant l'exclusion et l'isolement. Il raconte l'histoire de Julie, qui a 30 ans et qui cherche des réponses dans une nouvelle relation, mais qui est déçue par la réalité.

« Cabine No 6 » de Juho Kuosmanen, Finlande

Deux étrangers, une Finlandaise et un Russe sombre, partagent un compartiment de train qui serpente jusqu'au cercle polaire arctique dans un road movie sur fond de l'Union soviétique des années 1980. Kuosmanen espère suivre le succès de son charmant et discret film de boxe, Le jour le plus heureux de la vie d'Olli Maki.

« Casablanca Beats » de Nabil Ayouch, France-Maroc

Ayouch secoue la banlieue de Casablanca avec un film sur des jeunes cherchant un débouché par le hip-hop dans un quartier défavorisé rendu tristement célèbre en 2003 après qu'un groupe de jeunes locaux radicalisés a perpétré des attentats-suicides dans la ville.

‘Ha’Berech’ (le genou d’Ahed) par Nadav Lapid, Israël

Après avoir remporté des prix à Locarno, Cannes et Berlin pour ses trois premiers films, Lapid explore deux combats menés par un réalisateur israélien, l'un contre la mort de la liberté et l'autre contre la mort d'une mère, tous deux voués à l'échec.

« Conduis ma voiture » ​​par Ryusuke Hamaguchi, Japon

Un acteur vieillissant et veuf à la recherche d'un chauffeur finit par engager une femme de 20 ans. Les choses tournent mal entre eux au début, mais ensuite une relation spéciale émerge.

« L'île Bergman » par Mia Hansen-Love, France

Un couple de réalisateurs américains passe un été à Faro, l'île baltique balayée par les vents qui a inspiré Ingmar Bergman. La réalité et la fiction commencent à s'estomper au fil des semaines.

« L'histoire de ma femme » par Ildiko Enyedi, Hongrie

gerald anderson et maja salvador

Mettant en vedette la Française Léa Seydoux, qui figure dans trois des films en compétition cette année, le film d'Enyedi démarre avec le pari d'un capitaine de navire qu'il épousera la première femme qui entrera. Il fait suite à la victoire d'Enyedi à l'Ours d'or à Berlin en 2017 pour Sur le corps et l'âme.

« Flag Day » de Sean Penn, États-Unis

L'acteur vedette Penn passe à nouveau derrière la caméra pour un film sur un escroc dont la fille a du mal à accepter son choix de profession. Penn joue aux côtés de sa propre fille Dylan, ainsi que de Josh Brolin. JB

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